vendredi 17 septembre 2021

LE MYSTERE BARTLEBY : carnet de création / 5



Tiens, j'ai finalisé le visuel du spectacle. Ce dessin de Kafka est exactement ce que je cherchais comme image. La voici. 


Tiens, j'ai souvent écouté le compositeur Henryk Gorecki durant le processus d'écriture. J'aime chez lui ces contrastes, ces suspensions, cette force parfois solennelle, cette étrangeté. Il semble avoir composé les soubresauts et les heurts d'une personnalité comme celle du notaire face à Bartleby. J'espère m'en nourrir pour les nuances du jeu. 

https://www.youtube.com/watch?v=Z00ukZVeigE&list=PLioM3RBE6PFc6JuohlkB1Qn1YDaeoOoRz&index=5&t=698s&ab_channel=PedroH.Soares

 

Tiens dans le spectacle ce sera la musique composée par Martin Enuset que vous entendrez. Je lui ai demandé des petits modules assez brefs, des variations pouvant s'insérer entre les chapitres. Il y en a 14. Ces courts instants musicaux ne sont pas là pour illustrer quoi que ce soit mais pour faire respirer la représentation et permettre au personnage comme aux spectateurs/trices de suspendre pour l'un sa parole, pour les autres la réception des émotions.



 


Tiens, j'ai finalisé la scénographie et la lumière. Dans le dispositif comme je l'ai envisagé, il manquait encore une structure pour marquer plus l'espace et s'approcher de ce que je cherche à créer : un sentiment d'arène, de cercle clos, de labyrinthe mental. Un espace où le personnage serait comme une souris qui tourne dans un espace sans porte. Je crois que ça fonctionne. En tout cas, depuis hier, je répète dans cette scénographie et elle aide à créer chez moi/le personnage ce sentiment de tourner en rond dans son cerveau.

 

Tiens, sur la suggestion de Valériane De Maerteleire, nous avons présenté une version de 30 minutes en lecture aux responsables de l'association Pierre de Lune qui se charge de faire circuler le théâtre et les animations à l'école. Un matin à 10h, je me suis donc retrouvé dans un petit bureau du Botanique à lire cette version ramassée devant les responsables de l'association, Laëtitia Jacqmin et Christian Machiels. J'avais le trac et très mal dormi. Et joie, ils ont trouvé le sujet et le texte tout à fait pertinents pour proposer au secondaire supérieur cette lecture avec animation. Ce qui me réjouit, c'est de constater que ce texte, écrit en 1853, trouve écho aujourd'hui et l'idée de partager des rencontres avec des étudiants apporte un sens supplémentaire à ce projet.


https://www.pierredelune.be/ 

 

Tiens, il y aura encore un carnet de création vers le 10 octobre et puis on se retrouvera pour les représentations.


Merci de votre lecture!





 

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