vendredi 1 mars 2019

Poèmes fondus / 66










le matin
inutile de comment vas-tu
on fouille dans ses membres
le midi
inutile de que manges-tu
on gonfle dans sa faim
le soir
inutile de à quoi penses-tu
on respire dans son vivant
la nuit
inutile de près de qui t’allonges-tu
on rougit dans sa paillasse

prendre l’obscurité à la bouche
et d’une grimace de compagnie
répondre
inutile c’est inutile n’est-ce pas










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