ce matin
la pensée regarde le corps pendant que le corps observe la pensée
la confrontation est quotidienne et chacun.e s’amuse de ces bisbrouilles addictives
bras dessus, bras dessous, ces deux-là mènent le bal cacophonique des jours
quand l’un.e faiblit, l’autre surgit non pour apporter un peu d’aide mais pour raconter que tout le monde a son lot de petites misères et de grandes espérances et qu’on ne va pas en faire tout un plat sinon on ne sortira jamais de l’auberge qui d’ailleurs fermera bien un jour ou l’autre (pourvu que ce soit l’autre)
sinon qu’à vivre avec les deux, on se fourvoie quelques fois loin de l’essentiel (qui est de bien se préparer à ce jour ou l’autre)
ça irait aussi sans corps et sans pensée
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