aux heures de peur
l’éternité
ruse de son poids entrouvert
balance
sa gueule cosmique à tête de serpent fou
recrache
les eaux séchées par ses cornes nouées
accroche
sa grâce pourrie à la face du monde
mon monde
aux heures de coups
l’éternité
frappe
le corps
la bouche
la queue
le con
les yeux
mes yeux
aux heures de boue
l’éternité
vomit
les pauvres
les cerfs
les mouches
les autres
mes autres
l’éternité
de ses temps morts
avale
m’avale
l’éternité
sombre ma peine
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