j’habite la forêt
seul peut-être
toujours les jeunes soirs
y trouvent de mystérieux étés
j’habite
des sentiers rares
où
odeurs bruits odeurs bruits
cherchent
parfois un coin
d’avenir
est-ce
l’espace qui se détourne déjà de moi
la vie qui sillonne déjà par moi
le ciel qui s’assied déjà
j’habite de vastes bois
seul abrité
à l’ombre du nombre
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