dimanche 3 février 2019

Poèmes fondus / 61







à bout d’erreurs
on goûte au fond
enfin chien
on l’embrasse
vite dingue
selon l’exemple de la bête
on dort de cris
on caresse ses rages
on crève sa pulpe interdite
avec son seul temps pour croix
loin comme partout ça hurle
jusqu’au rien du noir
quand
NU
en paix mais nu
nu
on cogne
si atrocement nu
quand
bête nue sous un ciel nu
on parle à sa main
on lui raconte un ailleurs fou
une chambre des plaisirs dépravés et assourdissants
où l’on tracerait au couteau ses étoiles disparues
où l’on cicatriserait de vivre d’amour mort
où nu
on poserait le grenier de son cœur







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