lundi 24 septembre 2018

Poèmes fondus / 14


d'après "L'homme qui plantait des arbres" de Jean Giono, éditions Gallimard



j’étais travail
pâture à travail compté
paquet fendillé à travail


j’étais suicide
sac à suicide meurtrier
peur couchée à suicide


j’étais
sans repos
nerfs et folie
bête de combe
montée du troupeau
trempée d’obligatoire


fruit parfait de société
j’étais
sans paix
sans vertu
sans vice
du côté
fer
et
bâton




1 commentaire: