mardi 29 janvier 2019

Poèmes fondus / 58







j’aimais trop
j’aimais le pauvre soir
son ombre bleue
sa forme souriante
son lit renversé
serein je tenais la vérité en mon nom
par quel trésor du hasard
j’apparus
enchanteur de celle qui dit
sauveur de celle qui crie
j’aimais ses formes belles
ses palais ses fleurs ses ors
serein je changeais de vérité pour un nom
par quel trésor de l’histoire
j’apparus
tombeau de celle
qui dit
carnage de celle
qui pleure
j’aimais son monde grand
son énigme son ennui
serein je tuais la vérité et son nom
par quel trésor
de rage
homme qui
aimait trop
balaya dans le soir
celle qui vit





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