dimanche 30 décembre 2018

Poèmes fondus / 47





allons au sommet
mains comme lettres
en route
dos froids qui supportez
sèches fumées poudreuses
contournons le châtiment
portons les formes à nous faire mal
honte gueulée en poche
là où peurs gèlent debout
des crayons tourbillonnent
cochons aux oreilles brillantes
des princes pleurnichent


sur les grands
les petits soufflent
disent c’est trop disent c’est assez disent soldats arrière disent personne ne nous


personne
au cimetière princes comme cochons
ombres
au trou






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire